CHINA AFRICA MEDIA, Kinshasa 7 mai (Correspondance ODM) – Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi pourra user de son droit de grâce en faveur des personnes privées de libertés et des personnes condamnées à de peines mineures en RDC, a affirmé le porte-parole du gouvernement et ministre d‘Etat, ministre de la Communication et médias, David Jolino MAKELELE, dans le compte-rendu du dernier Conseil des ministres, en cette période où la contamination au niveau des prisons risque d’être un facteur de propagation de la pandémie à grande échelle.
Le ministre d’Etat, ministre de la Communication et médias a indiqué que la possibilité du droit de la grâce présidentielle a été évoquée, par le Conseil des ministres, sous les observations exigeantes du ministre de Droits humains et les recommandations instances internationales.

Citant le Pr Jean Jacques MUYEMBE, secrétaire technique du Comité multisectoriel de la riposte au COVID-19, le ministre d’Etat MAKELELE a déclaré que la contamination au niveau des prisons risque d’être un facteur de propagation de la pandémie à grande échelle dans noter société, en particulier si la prison de Makala devrait être concernée, en raison de son surpeuplement.
Pour rappel, l’article 87 de la Constitution du 18 février 2006 dispose : « Le Président de la République exerce le droit de grâce. Il peut remettre, commuer ou réduire les peines ».